Les écrans solaires sont des produits qu’on applique sur la peau et qui bloquent les rayons ultraviolets du soleil, en les absorbant ou en les réfléchissant. De nombreuses compagnies fabriquent des écrans solaires, sous diverses formes : crèmes, lotions, atomiseurs, gels et bâtons. Recherchez le logo de l’Association canadienne de dermatologie (ACD) sur les produits, car il vous garantit leur sécurité et leur efficacité. Les produits qui affichent le logo ont en effet été soumis à des tests spéciaux.

Recherchez un produit à FPS de 30 ou plus, afin de vous protéger des rayons ultraviolets du soleil (UVB), qui brûlent. Le produit doit aussi contenir des ingrédients pour protéger des ultraviolets A (UVA), qui pénètrent plus profondément dans la peau, causant le vieillissement prématuré et contribuant au développement du cancer de la peau. Les écrans solaires portant la mention « à large spectre » protègent contre les UVA et les UVB.

L’étiquette de tous les écrans solaires précise leur facteur de protection solaire (FPS). L’indice FPS est mesuré en laboratoire et permet de comparer les écrans solaires entre eux dans leur capacité à protéger contre les coups de soleil (UVB). Le FPS est un coefficient entre la quantité d’UV nécessaire pour produire un coup de soleil avec et sans la protection solaire. Il ne faut pas utiliser les écrans solaires dans le but de demeurer au soleil plus longtemps que d’habitude, et il faut les combiner à d’autres formes de protection, comme l’ombre, les chapeaux et les vêtements, pour se protéger au maximum.

Oui, vous pouvez utiliser les crèmes ou lotions à écran solaire qui portent la mention « sport », car elles sont spécialement conçues pour fixer les ingrédients sur la peau durant les activités sportives.

L’Association canadienne de dermatologie préconise l’utilisation des produits à écran solaire comme moyen efficace et sûr de se protéger des rayons néfastes du soleil. Des preuves scientifiques solides démontrent que l’exposition aux rayons UV est plus dommageable pour la santé que les effets négatifs hypothétiques des écrans solaires. Plusieurs mesures contribuent à une protection solaire sûre : rechercher l’ombre, porter des vêtements de protection et utiliser un écran solaire à large spectre.

Si vous avez la peau sensible, faites d’abord l’essai d’une petite quantité de produit sur votre bras et attendez 48 heures pour voir si vous ferez une réaction. Les personnes allergiques ou intolérantes aux produits chimiques des écrans solaires devraient rechercher des produits portant la mention « sans produits chimiques  », contenant plutôt des ingrédients tels que l’oxyde de titane ou le dioxyde de zinc. Ces produits réfléchissent les rayons solaires au lieu de les absorber et sont beaucoup moins susceptibles de provoquer des réactions.

En général, même si les bambins de moins de deux ans ont la peau plus sensible, ils peuvent pour la plupart utiliser un écran solaire sans problème. Il importe de savoir que bien des gens peuvent avoir une réaction aux agents de conservation ou aux parfums contenus dans de nombreux produits comme les crèmes hydratantes, les savons ou les écrans solaires, et que ces réactions sont bien plus fréquentes que la réaction au filtre solaire lui-même.

Il faut appliquer l’écran solaire généreusement et uniformément de 20 à 30 minutes environ avant l’exposition au soleil, pour donner le temps au produit de pénétrer dans la peau. Pour être efficaces, tous les écrans solaires doivent être appliqués abondamment : remplir la paume de la main pour chaque bras et chaque jambe. N’oubliez pas de renouveler l’application régulièrement, surtout si vous avez beaucoup transpiré ou après la baignade.

Les écrans solaires contiennent des produits chimiques qui se dénaturent avec le temps et perdent leur efficacité. Il ne faut donc pas utiliser un écran solaire après la date de péremption. Aussi, les produits à écran solaire sont souvent exposés à des températures élevées (comme dans le coffre à gants de l’auto ou dans un sac de plage), ce qui accélère leur détérioration.  En utilisant régulièrement une quantité suffisante d’écran solaire, vous n’aurez pas à vous soucier de la date de péremption ! Comment protéger mes lèvres ? Appliquez un baume pour les lèvres à FPS de 30 ou plus. Il en existe une grande variété. N’oubliez pas d’en remettre à chaque heure.

Il faut se protéger du soleil entre 11 heures et 16 heures, de la fin du printemps au début de l’automne, et l’hiver si vous pratiquez des activités extérieures. Les rayons solaires sont les plus forts en mi‐journée, alors tentez d’éviter de vous exposer durant ces heures. Aussi, le soleil est plus fort à mesure qu’on se rapproche de l’équateur, ainsi qu’en haute altitude, car l’atmosphère plus mince bloque moins les rayons. Les effets nocifs de l’exposition directe au soleil peuvent être multipliés par les reflets sur la neige, l’eau et le sable pâle. La neige reflète près de 80 % des rayons solaires : vous risquez donc une double exposition aux radiations en pratiquant un sport d’hiver.

Le réseau Sun Safety at Work Canada (SSAWC) a lancé son site Web sunsafetyatwork.ca, qui vise à aider les milieux de travail à protéger leurs employés des dangers que pose l’exposition à la lumière du soleil.

Le site Web appuie l’élaboration d’un programme de prudence au soleil dans le cadre du système de gestion de la santé et de la sécurité au travail. Le site Web offre plus de 70 documents de référence sur la sécurité au soleil, que l’on peut télécharger gratuitement. Un certain nombre des documents sont offerts en français, et des versions en espagnol et en punjabi sont en voie de préparation.

Selon CAREX Canada, environ 1,5 million de Canadiens sont exposés au soleil à leur travail. Les plus importants secteurs industriels touchés sont la construction, l’agriculture et l’entretien des édifices. Les personnes qui travaillent à l’extérieur sont 3,5 fois plus exposées au cancer de la peau que celles qui travaillent à l’intérieur – au moins 5 000 cas de cancer de la peau chaque année sont attribuables à l’exposition au soleil au travail.

Le projet SSAWC a été créé en partenariat avec 17 milieux de travail du Canada qui ont participé à la création de programmes de sécurité au soleil. Les leçons tirées de ces projets de même qu’une analyse des pratiques exemplaires, au Canada et à l’étranger, ont servi de base pour la création du site Web.

Le succès du projet est attribuable en très grande partie à la participation d’organisations nationales, provinciales et régionales de tous les coins du pays. On trouvera ici la liste complète des organismes participants (en anglais) : sunsafetyatwork.ca/about-us.

Pour les personnes à la peau claire, qui tendent à brûler au lieu de bronzer, le bronzage artificiel est plus risqué que pour celles qui ont la peau plus foncée. Les jeunes ont aussi une peau plus délicate et plus susceptible aux dommages causés par les lits de bronzage.

Vous ne devriez JAMAIS utiliser un lit de bronzage si vous avez :

• moins de 18 ans
• une peau claire ou des taches de rousseur
• une peau qui brûle facilement
• beaucoup de grains de beauté
• déjà eu un cancer de la peau
• des antécédents familiaux de cancer de la peau
• prenez des médicaments qui rendent votre peau plus sensible aux rayons UV

« Depuis plus de 22 ans, grâce à son programme Prudence au soleil, l’ACD s’efforce d’intervenir pour réduire l’incidence du cancer de la peau et la mortalité attributable à cette maladie. Cette campagne d’intérêt publique, aussi affichées sur YouTube, nous permet de rejoindre les jeunes femmes avec ce message important pour leur santé. Puisqu’un Canadien meurt du cancer de la peau toutes les sept heurs environ, il est impératif que les jeunes évitent de s’exposer délibérément au soleil pour se faire bronzer. » – L’ancien président de l’ACD, Dr Yves Poulin

« Les recherché montrent que 70 p. 100 des utilisateurs de ce genre de bronzage sont des femmes de 16 à 29 ans. Le bronzage artificiel à cet âge augemente le risqué de developer un cancer de la peau. Il est important que les femmes soient consiente des risques de bronzage artificiel. » – Dre Cheryl Rosen, dermatologue et ancienne directrice nationale du programme Prudence au soleil de l’ACD.

Une des périodes les plus achalandées dans les salons de bronzage commence en janvier lorsque beaucoup de jeunes vont se faire bronzer avant le congé de mars. Un bronzage n’offre qu’une protection très limitée contre les rayons du soleil et les coups de soleil. Un bronzage représente tout au plus l’équivalent d’un FPS de 2 à 4. Ce n’est pas suffisant pour vous protéger du soleil.